Flo, Papy Crêpe, Papy BtD, Roi des grains

Il était une fois... Votre histoire.

« D'un souffle la fumée blanche sorti doucement d'entre ses lèvres. Le jeune homme posa la cigarette dans le cendrier d'ivoire, prit sa veste et son sac. Sans même un coup d'œil pour sa mère et son père, il quitta la pièce. La porte claqua avec force, raisonnant d'un bruit sec dans tout le manoir. Les nouveaux départs ont toujours un goût salés lorsqu'ils se mêlent aux larmes. Florent souriait. Un seul nom trônait encore sur la table du salon aux côtés de la cigarette fumante. Beyond the dream

D'un geste vif, le jeune garçon prit son classeur et le jeta au visage de son voisin. Celui-ci n'eut pas le temps d'esquiver le projectile, et le prit de plein fouet. Le nez en sang, il jeta un regard noir à Florent qui affichait un sourire satisfait. Toute la classe avait stoppé, même le professeur ne réagissait pas, bloquant devant la situation. Le garçon blessé se tenait le nez, n'osant rien dire. On ne s'attaquait pas à Florent Watson, tout le monde ici le savait.

Florent regardait la directrice avec défi, son père à ses côtés. Qu'est ce qu'il pouvait bien en avoir à faire d'être dans ce bureau? Il y passait sa vie, mais n'était jamais sanctionné. Cette école privé ou l'avait inscrit ses parents marchait comme ça, les "filles et fils de" faisait la loi, et Florent l'avait rapidement compris. Il n'était pas le fils de n'importe qui, et avait su dès le départ jouer de la notoriété de son père. Ce dernier parlait à voix basse, à en juger par la mine déconfite mais résignée de la directrice, le jeune homme avait encore gagné.

La mère de Florent trônait dans la pièce, une coupe de champagne dans une main, une cigarette dans l'autre. Elle dardait son fils d'un regard noir, avant de hurler à son époux qu'elle ne pouvait plus vivre avec un tel fardeau sur les bras. Les larmes venaient brouiller ses yeux, alors qu'elle s'écroula au sol, tandis que le père du jeune homme venait la soutenir. Assis nonchalamment sur le canapé en cuir, Florent assistait au naufrage du mariage de ses parents avec un détachement glaçant. On aurait même pu croire qu'un mince sourire se dessinait sur son visage.

Le jeune homme mit le pied à l'étrier, et se hissa en selle avec souplesse. Un sourire satisfait apparut sur le visage du jeune garçon. Cette sensation de liberté, ce vent de renouveau soufflant sur son visage avait quelques choses de particulièrement jouissif. Pour la première fois depuis qu'il était venu au monde, Florent avait l'impression de vivre. Un après midi d'octobre, Florent Watson faisait sa première rencontre avec un cheval, rencontre qui allait changé sa vie.

L'entrée au lycée ... Un épisode important pour la grande majorité des adolescents. Florent lui, s'était déjà forgé de solides relations, et abordait cette épreuve avec une grande sérénité. Quand on s'appelait Watson, dans ce genre d'établissement privé on pouvait tout se permettre. Ça ne changeait pas tellement du collège en fait.

La transaction fut effectuée rapidement. A peine le temps de dire ouf que la drogue était dans la main du client, et l'argent liquide dans la paume du dealeur. Florent contempla la liasse avec un air satisfait, et disparut dans la nuit avec discrétion. Le jeune homme venait de franchir le premier pas, celui qui le mènerait sur des chemins dont il n'aurait même pas pu s'imaginer qu'ils existaient.

Le cadavre gisait là, inerte. La balle qui avait atteint le crane avait fait de sérieux dégâts, et le sang, rouge, maculait les murs ivoire. Florent se tenait debout, contemplant l'arme au canon fumant que ses doigts crispaient nerveusement. Aujourd'hui, Florent avait 17 ans, et rentrait en terminale. Aujourd'hui, Florent venait de tuer un homme de sang froid, pour la première fois.

Le jeune homme regardait son équipe avec froideur, le traître à ses pieds. Celui-ci savait qu'il allait y rester, que quoiqu'il arrive, Florent, le nouveau petit roi de Londres comme on l'appelait, ne pouvait pas se permettre de faire le faible devant ses hommes. Néanmoins, le lâche implorait son ancien chef, des larmes roulant sur ses joues. Florent n'accordait aucun regard à la moitié d'homme jeter à ses pieds comme un chien. Puis d'un coup, d'un seul, il planta le canon de son Beretta sur le front du parjure et actionna la gâchette.

Tuer la mauvaise personne.. S'il avait su! Florent était actuellement dans un avion partant pour l'Angleterre. Après avoir fait ses preuves dans la capitale, le jeune homme avait été envoyé en France, là ou la mafia l'attendait avec impatience pour débuter un partenariat fructueux. Malheureusement, tout avait été très vite. Florent était tombé sur les mauvaises personnes, et dans un élan d'on ne sait pas trop quoi, il avait buté un indic des flics. Toute la police française à ses trousses, la mafia aussi tant qu'à faire, le brun fut forcé de renoncer à la grande ascension, et de retourner en Angleterre, le plus discrètement possible et avec une couverture impeccable.

Retour chez le Père.. L'humiliation. Florent se jura de rester le moins longtemps possible. Il exécrait la présence de cet homme à ses côtés. Celui qu'il n'avait su appeler autrement que "le géniteur" pleurait aux pieds de son fils, le suppliant de se raisonner, et de cesser de fréquenter ce monde dans lequel il avait les deux pieds. Mais le jeune homme ne pouvait plus que vivre comme ça. Lui qui n'avait jamais rien ressenti, aucun sentiments, aucune émotions, ne trouvait au fond de lui un soupçon d'humanité que lorsqu'il était à cheval, ou lorsqu'il était auteur du naufrage de la vie des autres. »

Un peu de vous... Votre caractère.

« Sociopathe. Si l'on ne devait retenir qu'un seul terme pour définir Florent, ce serait celui-ci. Le jeune homme prend un plaisir sadique à assister aux malheurs d'autrui, pire même, il se réjouit d'en être l'auteur, et se délecte d'être aux premières loges. Trouver un semblant d'humanité dans ce tas d'immondices et de défauts s'avère pratiquement peine perdue. Pourtant, le brun n'a jamais connu la misère ou la violence. Élevé par une famille aimante, ayant toujours vécu dans le luxe, rien n'aurait pu prédestiné Florent à prendre la voix qu'il a choisit. Mais le jeune homme s'est forgé une réputation de monstre, que rien n'arrête, et que personne ne peut contrôler. Il voit les autres comme des insectes, infâme tas grouillant qui le répugne.
L'arrogance, c'est ce qui saute aux yeux en premier lieu chez le dealeur. L'arrogance et le mépris de l'autre, sous toutes ses formes. Florent ne supporte pas la présence des autres, et déteste tout le monde, au moins autant qu'il se déteste lui-même. Car le personnage de Monsieur Watson est bien plus complexe qu'il n'y paraît. Il donne le change en faisant croire qu'il n'aime personne à part lui-même, mais en vérité, s'il y a bien une personne sur Terre que Florent hait plus que n'importe qui, c'est lui-même. Lui responsable du divorce de ses parents, de la dépression de sa mère, de la faillite de son père. Des exploits que Florent porte sur son palmarès avec fierté. Mais à l'intérieur, c'est un véritable remake de la guerre de Cent ans qui se joue. A la fois, le jeune homme se délecte du sabordage des autres, à la fois, il pourrait se tuer d'être aussi foncièrement mauvais. Des sentiments contraires qui passent leur temps à se combattre les uns les autres dans la tête du dealeur, ce qui fait de lui un personnage hautement complexe, hautement inquiétant, et surtout, hautement dangereux.
Fou? Oui. A bien des égards. Florent est de ceux capable de passer de l'inactivité la plus totale, à la violence la plus barbare en quelques minutes. Néanmoins, le jeune homme est d'une intelligence effroyable, ce qui le rend d'autant plus dérangeant. Manipulateur, il sait taper pile ou ça fait mal, juste pour le plaisir de voir naître une larme dans les yeux de son interlocuteur.
Un homme bourré de défauts, sans aucune qualité, mis à part lorsqu'il est à cheval, et encore. S'il porte en lui le plus profond respect pour la race animale, l'humanité toute entière le dégoûte, au plus haut point. Mais que cache réellement le jeune homme au plus profond de lui-même? Ne porte t-il en lui que sadisme et barbarie?
La route qui conduit aux enfers est facile à trouver. Large est la porte, et spacieuse la voie qui mène à la perdition. Chaque jour vers l'enfer, nous descendons d'un pas. Et il est des folies que même le diable ignore, de celles que personne n'oserait rêver même en cauchemars. Et pourtant, Lui, il est de ces coursiers, dont Lucifer lui-même n'a plus le contrôle. La plus grande malice du Diable, est de faire croire qu'il n'existe pas. Mais il est de ces gens qui par un simple regard, vous font comprendre qu'il porte les flammes de l'Enfer dans leurs tripes. Aucun code d'honneur ne régit sa vie, nos lois ne l'arrêteront pas, il a les siennes. »

Et sinon ?

Ton prénom : Flo'
Ton âge : 23 ans (putain...)
Où as tu découvert le forum ? J'sais même plus !
Des commentaires ? Je sais que j'ai annoncé mon retour un nombre incalculable de fois.. Mais là, pour le coup, c'est du vrai de vrai !! Je ne sais pas encore si je change complètement de personnage ou si je garde celui de Flo.. Mais j'ai envie de revenir, et de vous aidez à faire vivre cette version 3. ♥ La présentation peut prendre un peu de temps, justement parce que je ne sais pas vraiment quel personnage jouer. Flo? Pas Flo? Je ne sais point..
Code du règlement : Nina.. Je suis obligé? ^^