Marie Louise Hunston - Carpe Diem [Finis]

Il était une fois... Votre histoire.

Je ne vais pas vous raconter le jour de ma naissance, le 12 août 1992, car en soit, il n'y a rien à dire. Ma mère m'a pondu en l'espace de deux heures, comme-ci elle avait fait ça toute sa vie. Un miracle, les médecins n'avaient encore jamais vu ça. Mon père? Il a eu la ‘'surprise'' en revenant de son déplacement professionnel. Monsieur et Madame Hunston, de braves gens. Patrick, tel que je l'appelle, à la cinquantaine bien tassée, c'est un riche propriétaire d'hôtels cinq étoiles faisant le bonheur de la haute bourgeoisie dans le monde entier. Ma mère est la fille d'un homme politique du pays et tout comme lui, c'est une excellente baratineuse qui obtient toujours ce qu'elle désire. Il n'y a aucun amour dans ce mariage, le bon parti pour l'une, l'erreur de trop pour l'autre. Dans son âge fou, Patrick était un coureur de jupon réputé, mais deux ‘'accidents'' avant la trentaine l'ont freiné dans son élan. Oh, Joshua, de sept ans mon aîné, n'était pas un problème, puisque sa mère est morte en couche, mais la mienne c'est une tout autre histoire. Elle tient complètement Patrick et le moindre pas de travers ne lui sera pas pardonné, pire qu'une castration. Patrick n'est pas une ordure comme ma mère, je le plaindrais presque, mais en fait, je les déteste.

Madame Hunston a eu des soucis avec moi dès mon plus jeune âge, car le plus grand de mes plaisirs était de la rendre folle. Elle voulait une fille? Je m'habillais avec les affaires de mon demi-frère, un vrai petit garçon manqué. Tous ceux qu'elle payait pour ‘'m'apprendre les bonnes manières'' partaient les uns après les autres. Même les bonnes sœurs ont abandonné avec moi. J'étais l'enfant roi, une vraie pourriture, mais en y repensant aujourd'hui, j'éprouve toujours autant de fierté. C'était simple, je la terrorisais et j'en avais parfaitement conscience. C'est Joshua, qui me connaît comme le fond de sa poche, qui a conseillé à ma mère de me mettre au sport, histoire de canaliser un peu la bête. Pour une fois dans sa vie, elle fit quelque chose d'intéressant, en choisissant l'équitation. Je dois l'avouer, j'aurais préféré haïr ce sport, afin de lui en faire baver davantage, mais dès l'instant où je suis monté sur un équidé, j'étais perdue.

De mes quatre ans jusqu'à mes dix-huit ans, j'ai touché à tout. Saut d'obstacle, cross, dressage, horseball, polo, etc. C'est dans mon équipe de Pony games que je l'ai rencontré… Léa. J'avais 16 ans et demi, elle 15, ma petite française…
Dès l'âge de 13 ans je me suis mise à voler des fringues, pourtant étant donné le prestige de mon nom, je ne manquais de rien. Avec les potes du club on s'est mis à la fumette très tôt, trop tôt. Je connaissais le commissariat par cœur. Comme-ci cela ne suffisait pas, je faisais le mur pour voir des garçons ou même des filles, afin de rendre ma mère encore plus folle de rage.
Je papillonnais à droite à gauche, pour moi c'était un jeu, rien de plus, je n'étais jamais tombé amoureuse. Tomber, c'est le bon terme, car avec Léa, je n'ai vraiment rien vu venir…
Des potes, je l'ai dit. J'ai grandi avec eux, j'ai vécu toutes mes premières fois avec eux, premières cuites, premières clopes, premiers Bedos, premières b… Bref, mes premières fois quoi !
Léa, elle, elle est arrivée après tout ça, pourtant, elle a rapidement trouvé sa place, et ce, malgré son plus jeune âge. Je l'a trouvé trop pure, avec elle aussi j'ai voulu jouer, mais elle a gagné. Son innocence a fait fondre mon cœur de pierre et pour la première et unique fois de ma vie j'ai aimé.
Léa était malade, dans sa tête. Bipolaire et mania quo dépressive. J'affirmais pouvoir assumer, après tout s'en était fini avec toutes mes conneries, mais non je n'ai rien pu faire. On est restées un an et demi ensemble. Les premiers mois, cela allait, elle resplendissait de joie de vivre, toujours à raconter de folles histoires, en affichant son sourire contagieux que je n'oublierais jamais…
Je ne suis pas tactile, je ne dis pas je t'aime, elle le vivait bien pourtant, mais c'est lorsqu'elle m'a fait sa première crise que tout a commencé à partir en vrille… Je l'ai retrouvé, les poignets tailladés, en train de sangloter dans son sang, hurlant qu'elle avait peur de me perdre. J'ai flippé, c'est vrai, mais je ne pouvais pas l'abandonner, j'étais trop accrochée… Les mois passaient, sa situation ne s'améliorait pas et moi, je commençais à m'essouffler : elle ne m'adressait plus la parole, elle restait enfermée chez elle…
J'ai toujours été plus mecs que filles et lors d'une soirée je n'ai pas gérée… J'ignore comment Léa l'a appris, toujours est-il qu'à cause de ça, elle s'est tirée une balle. J'ai retrouvé le corps et quand la police a débarqué, je n'ai pas eu la force de leur mentir : c'est moi qui avait fait ça.

Ayant plaidé coupable, la police n'a pas pris la peine de mener une enquête approfondis qui aurait démontré le contraire. Compte tenu de mon casier judiciaire plus tout à fait blanc, j'ai écopé de vingt ans de prison avec sursis. J'y suis resté cinq ans et demi; relâchée pour bonnes conduites. C'est les quatre premières années en prison fédérale que j'ai rencontré la seconde fille la plus marquante de ma vie : Ruby Luwski. Elle est la seule, sauf peut-être Joshua -qui est loin d'être con-, à connaître la vérité et savoir qui je suis au fond. C'est ma seule amie, enfin tout du moins elle l'était, car comme nous nous le sommes toujours dit : « Ce qui se passe en prison, reste en prison. »

À Beyond the dreams, j’ai bien l’intention de repartir sur des bases plus saines, arrêter de foutre ma vie en l’air. Mon unique passion? Les chevaux. Je suis bonne cavalière, mais j’ai loin d’avoir le niveau pour être professionnelle, surtout depuis le temps, mais bon il paraît que c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Un petit artisan a accepté de me prendre en apprentissage, afin de devenir sellier harnacheur. Un nouveau chapitre de ma vie, tout oublier ou au moins ne plus y penser. Mais vous savez ce que l’on dit : le monde est petit.

Un peu de vous... Votre caractère.

Intelligente : Oh oui, Marie est énormément intelligente, c'est peut-être même ce qu'il y a de plus dangereux en elle.

Sarcastique : Piquante à souhait, il vaut mieux ne pas être une petite nature avec la miss, car à défaut d'aligner beaucoup de mots dans une seule et même phrase, ils ont un effet dévastateur.

Froide : Si vous arrivez à décrocher un sourire à Mademoiselle Hunston, je vous tire mon chapeau. Et elle a horreur du contact physique, alors honnêtement il vaut mieux s'en tenir à une poignée de main, mais ça elle vous le fera très bien savoir.

Débauchée : En soirée, Marie Louise est dure à suivre, elle encaisse bien, à tous les niveaux. Elle n'a dormi qu'une heure la veille? Et bien c'est reparti !

Déterminée : Caractère de merde, on l'aura compris. Ce côté-là de sa personnalité lui vient directement de sa mère : quand elle désire quelque chose, elle l'obtient, car Marie ne lâche jamais rien.

Fait preuve de sang-froid : Marie a cette capacité de garder son calme dans n'importe quelle situation. Même si sa patience est mise à rude épreuve, elle ne craquera pas. C'est un atout considérable lorsqu'elle est à cheval.

Fidèle : Oui, car on peut lui reprocher beaucoup de choses à notre Blondie, mais certainement pas ça. Elle peut se donner corps et âme pour les personnes (très rares, certes) qu'elle apprécie.

Désintéressée : L'argent, les ragots, la gloire, Marie se fou de tout ça, elle n'a rien à prouver à qui que ce soit.

Et sinon ?

Ton prénom : Marie
Ton âge : 19 ans dans deux semaines
Où as tu découvert le forum ? J'y ai déjà été inscrite, mon plus long personnage a été Faith
Des commentaires ? Ayant un rythme de vie assez particulier, je serais très rarement sur la CB, par contre je prendrais le temps pour rp le plus souvent possible.
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